"L'enfer, c'est les autres" écrivait Sartre. L'enfer, c'est aussi l'absence de l'autre. Un magnifique poème une fois de plus ma chère Léna et qui illustre parfaitement les sentiments infernaux que sont le manque et l'absence. On connaît tous ces sentiments un jour ou l'autre et tu les as parfaitement mis en mots. J'aime particulièrement le thème de la chute que tu files tout au long du poème (hormis dans le deuxième quatrain qui est celui du temps du souvenir du bonheur passé, celui dont on s'imagine qu'il durera éternellement). La chute dans une solitude non désirée, et dans le silence assourdissant de l'absence, ce que tu illustres superbement dans le troisième quatrain avec le va et vient entre le thème du silence, de la solitude, et celui des cris de douleurs de l'être abandonné. Il y aurait beaucoup à dire sur ce poème, et en plus, c'était ton premier en français !
Chapeau une nouvelle fois !